Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Background de Filonest

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
Silverwolf

Silverwolf


Messages : 239
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 27
Localisation : Derrière vous, prêt à mordre

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeDim 30 Jan - 18:50

Mon histoire est très troublante, et pourrait même déranger quelques personnes qui voudront la découvrir, mais si vous êtes ici, c'est pour connaitre mon désespoir et le partager avec vous. Ma famille n'était pas très riche, pourtant, ont ne se plainais pas. Du moment qu'on avait de quoi dans notre assiette... Nous étions roublards, le genre de personnes qui doivent voler pour survivre. Je vivais très bien en compagnie de mes parents, jusqu'à ce jour tragique, qui allait changer ma vie à jamais.

Nous vécûmes dans une vieille demeure, qui n'avait rien de bien luxurieux, à l'orée du village de Fanata. Elle n'y contenait qu'un étage, une grande table pour y accueillir toute la famille, et deux chambres, pour moi et mes parents. Une étagère pour y entretenir quelques objets, accrochée sur le mur au fond, servait de décorations. Le sol, les murs et le toit sont faits de bois de noisetiers, le meilleur de la région! On aurait dit une cabane de bucherons, voilà pourquoi personne n'y prêtait attention.

Un jour, alors que nous avions dégoté notre ixième repas, un groupe de la milice est arrivé dans notre demeure, est à essayer d'arrêter mes parents. Ils ont essayé de ce défendre, mais sans succès... Ils m'ont dit de m'enfuir, et ils m'ont promis de sortir de prison rapidement et de me retrouver. J'ai couru, couru et couru. J'avais très peur, surtout en territoire hostile comme celui-ci. Les gardes du roi pouvaient être n'importe où et m'abattre en pleine course. J'étais essoufflé, quand un des gardes croisa ma route.

Il était jeune, d'après l'insigne sur son épaule. J'avais appris à reconnaitre ce genre de signes. Fort et trapu à la fois, tout ce qu'il aurait eu à faire, c'était de m'attraper le bras et me livrer aux autres. Étrangement, celui-ci le laissa passer, m'expliquant qu'une enfant ne mérite pas tel châtiment. Si seulement ils avaient pu libérer papa et maman, mais les majeures doivent payer pour leurs conséquences, d'après lui. Mes parents n'avaient rien fait de mal, tous est la faute des habitants. S'il y n'avais pas pensé qu'à eux et nous aurez donné un peu de vivres, ont y serais pas là! Je n'est pas pu communiquer d'avantage avec l'homme, quand j'entendis des pas venant dans notre direction. J'ai remercié le milicien, puis j'ai repris ma course.

Je me suis caché dans la tanière secrète de la famille. Elle à été construit au qu'à où un problème comme celui-ci venait à arriver. Elle était petite, assez pour y contenir trois personnes, car il y avait un lit chacun. Des vives non-périssables sont entretenues sur les étagères de bois et une forte odeur de moisissure émane des murs, creusés sous la souche d'un arbre. Une table de bois est au centre de la demeure, un trio de chaises tous autour.

J'ai attendu des jours, des mois, des heures, je ne le saurais le dire, en gobant de la vieille nourriture entretenue dans les tablettes, en attendant le retour de mes parents. Que pouvait'-il bien se préparer là-haut? Passer mes jours, seul, à ne rien faire, ce n'était pas une partie de plaisir. J'avais très peur, et personne pour me réconforter ou pour me câliner comme mes parents.

Ils ne sont jamais revenus... jamais. Je suis sorti de ma tanière, et le puissant soleil m'a ébloui les yeux. Il faut avouer je n'étais gère sorti souvent de mon nouveau chez moi, pour ne pas me faire attraper par la milice. Je me suis arrêté devants un fenêtre de ma maison pour voir si mes parents n'y serais pas. J'ai crié pour voir si je ne pouvais pas attirer le attention, ou quoique ce soit, mais en vain. Je n'est eu que le temps de leur écrire un petit mot, puis je suis parti.

Tous en gardant mes précautions, je me faufilai hors de la forêt. Je regardais à gauche, puis à droite : je ne devais en aucun ça me faire repéré. Il serait dommage de me faire capturer au moment où je retrouve ma « liberté ». Cette recrue n'étais qu'un coup de chance que je n'aurais surement pas encore... En continuant mon chemin, je découvris le journal sur le sol. Il était tous déchiré, poussiéreux et chiffonner, mais il étais encore clairement visible. Il datait de quelque jour de la capture de mes parents. Mais le pire : Ils étaient sur la page couverture, sur une guillotine!!!

On pouvait y lire clairement : « Les voleurs ont enfin été capturés et ont été découpés. Un homme et une femme, les deux criminels du village et de ces environs, ont finalement été attrapés lors de repas dans le domicile. Un milicien a aussi observé la présence d'un enfant Yoshi dans la demeure, qui ce saurais enfui. Nos hommes sont encore à la recherche du gamin, par la faute de Martier, la nouvelle recrue du groupe. Les informations sur les roublards ont été transmises par un étrange informateur, que seul le chef de la milice connait. »

La colère commença à monter en moins. J'étais en colère de savoir ce qui c'était passé! Pour enfin venger père et mère et Martier pour son revoie, je devais me débarrasser du roi, celui qui donné l'ordre de tuer ceux qui m'ont élevé. Ce malveillant être! Mais mes rêves ce sont vite évaporer. Comment un garçon comme moi serais en mesure de ce débarrassé du roi et de sa garde? J'ai tout de suite alors pensé à mon oncle forgeron : Sanghotten. Il saurait en mesure de m'aider!

Il habite dans un atelier au nord-ouest de la ville de Demancia, qui ce trouve à une semaine et demie de marche de mon domicile. L'information n'a probablement pas été transférée aussi loin, donc je ne serais pas obligé de me cacher en ville, par contre, je devrais surtout rester sur mes gardes lors de la sortie de la contrée. J'espère que mon oncle sera content de me voir, car moi et mes parents ne sommes pas souvent allés le voir, puisque la garde à Demancia est beaucoup plus présence qu'à notre village.

Je suis revenu à la tanière pour me prendre des provisions et un briquet à amadou, car le voyage, surtout à pied prendra du temps et les nuits seront froides. Il en prendra encore plus si je traverse la forêt, mais au moins je pourrais me récupérer des baies si je manque de vivre et d’endroit à me cacher. Je dois retrouver cet informateur, coûte que coûte!

Après avoir récupérer le maximum de réserve, je m'enfonça dans les territoires hostiles de la forêt, où débuta mon aventure. Par contre, je ne me sentais pas dans mon élément à ces endroits d'aventuriers : on parle de monstres et de créatures abominables dans les marais, de rapaces mangeurs de chairs humaines et de démons farceurs qui n'attendent que l'opportunité pour vous condamnés à l'esclavage pour le resta de vos jours... Pas sur de vouloir être aventurier, mais je ne dois pas considérer cela comme une aventure, mais plutôt comme un voyage, du moins, tant qu'aucun imprévu ne me tombe dessus.

Cette forêt en étais une de conifère, de bouleau, de frêne et d'autre dont je pourrais décrire. Certains chemins étais plus facile d'accès et d'autre étais plus compliqué, comme escalader les décombres des arbres rongés par la moisissure, dont je finissais toujours avec des échardes partout sur les pieds. Chacun de mes pas sonnait sur les feuilles mortes comme des graines de tournesol dans la bouche. Le ciel bleu caché par les feuilles, l'air frais de la nature et le beau paysage de la forêt rendent cette promenade une partie de plaisir, si on ne compte pas les ampoules aux pieds, les jambes endolories par ces onze jours de marches et les moustiques qui tourne de moi comme si j'étais un morceau de viande très appétissant.

J'allais aborder mon dernier bivouac avant la frontière, quand j'entendis des bruits pas très loin de moi. Je ne savais pas de quoi il s’agissait, mais si c'était dangereux, j'étais cuit! Aucune n’armes pour défendre, et j'étais fatigué : J'étais donc une proie facile. Les bruits s’intensifièrent, mais j'ai trouvé la solution : mon briquet! Je pourrais faire une torche avec, et m'éloigner du danger. Je sortis mon allume-feu, puis pris une branche de bois sur le sol pour en faire un flambeau : J'étais prêt!

Un loup sortit de l'ombre, enragée, puis essaya de s'agripper sur moi. Je balançai mon arme dans sa direction pour lui faire peur, mais celui-ci ne fit que ce reculer. Pourquoi un canidé, seul, m'en voulait-il autant? Ce petit jeu commença à devenir ennuyant, jusqu'à ce que la flamme succomba au froid glacial. Le loup fonça alors sur moi, impuissant, et me mordit le bras. La bête s'enfuit alors, comme si elle avait complété sa mission.

Mon bras saignait, j'avais peur aussi d'avoir attrapé une infection lors de cette morsure. Je me refis un feu, et mis des feuilles et des petites branches dans un coin, pour nourrir les flammes comme un enfant impuissant, auxquels une mère doit s'occuper. Malheureusement, moi, j'avais perdu la mienne. Je mis aussi des feuilles autour de la blessure pour en faire un bandage improvisé et j’attachai le tous avec ce que j'ai pu trouver. Je restai quelques heures debout, en scrutant chaque recoin, au qu'à si la bête revenait. Mes paupières luttèrent contre le sommeil, mais celui-ci nous gagne toujours.

Au prochain matin, je nettoyai ma plaie, mangea un petit quelque chose, puis continua mon chemin. J'aperçus une charrette de fermier échouer sur la chaussée. Je ne pouvais pas laisser ce pauvre paysan, seul. Je suis donc parti l'aider. C'était un goomba, coiffé d'un chapeau de paille, qui me surprit. Il me dit que sa roue de charrette avait cassé sur un nid-de-poule sur la route. J'acceptai de l'aider, en forgeant une roue avec une pierre. Elle n'était pas très belle, ni très ronde, mais au moins elle roulait. En remerciement, il voulut me donner quelques pièces, mais je lui proposai un marché...

Je n’arrive pas à croire que ça à fonctionner! J'ai grimpé dans la charrette, puis je me suis caché dans le foin, pendant que le goomba repartit de plus belle. Je n'est aperçu qu'une main rentrer dans le tas de paille lorsque le douanier à fouillé la cargaison. Il partait vers Demancia, je lui est donc proposer de l'accompagner, puisque que je partageait justement au même chemin. Il me questionna un peu sur ma raison si brusque d'à tous pris évitez le regard du garde.

Sans trop lui expliquer de détails, puisqu'il est un inconnu je luis raconta un résumé et continuons notre parcours sur les plaine de Oaine. Aucun arbre à perte de vu, c'était magnifique! L'herbe dansa aux grès du vent, les animaux vivaient en paix, rien de pourra leurs gâcher la vie. Nous passions le reste de notre temps dans nos coins : le goomba derrière ses chevaux et moi derrière la charrette, plonger dans mes profondes pensées. J'aurais bien aimé partager ce moment avec Papa et Maman

Des fois, pour ouvrir la conversation, le paysan, qui se nommait Hubert, me parla de sa vie à la ferme, avec ces 7 enfants et sa femme. Il me parla des cochons qui élevaient pour ensuite les découper pour en faire des provisions pour sa famille, les vaches laitières qui donnent à la fois le lait et la viande pour les tenir en santé et les moutons pour leurs vêtements. Ça vie étais toujours chargé et il n'était jamais malheureux, même quand il fauchait les champs pour le vendre de ville en ville.

Le soir, nous nous allumions un bon feu, en nous racontant des histoires, mangeant lièvres et petit bête que je chassais avec le couteau que le fermier me prêtait. J'ai alors considéré Hubert comme ma famille et je ne me sentais plus aussi seul maintenant que j'avais de la compagnie. Hubert aussi était heureux d'être à mes côtés, car il parcourt souvent le monde seul et d'habitude, cela l’ennui. Il doit bien le faire pour sa famille après tout!

Nous sommes arrivés à la cité-état du bien après quelques jours. Il faillait avouer que c'était une ville assez misérable : des taudis sont tous encombrés les uns sur les autres, donnant une ambiance assez rauque, et une couche de poussière et de fumée donnent une odeur nauséabonde. Par contre, la milice démancienne s'occupe de nourrir tout ce petit monde, ce qui redonne espoir. Dans un étage supérieur de la ville, entretenu sur une falaise, se trouvent les quartiers royaux du roi, Jarvan III et tous les magasins de la ville, notamment la forge de mon oncle et le comptoir où Hubert vendait ces marchandises. Nous nous arrêtions derrière son comptoir pour mettre à l'ombre les chevaux, qui le méritaient bien, attacha le carrosse et j'aidais Hubert à entretenir les marchandises sur les étagères.

Avant de partir, le fermier me donna son couteau : d'après lui, j'étais suffisamment doué pour la manier. Je remerciai le goomba pour la dague et le transport, puis parti vers mon la boutique de mon oncle, en demandant le chemin aux passants. J'étais rassuré de savoir que personne ne me reconnaissait. J'ai finalement réussi, après moult tentatives, à trouver le magasin. C'était une cabane de pavés de bétons assez informes avec deux fenêtres sur la face visible de la maison. Un toit en bois et une gouttière qui en fait le tour étaient la principale façon d'expédier l'eau dans le baril sur le côté gauche du bâtiment. Un écriteau écrit « La Forge'O'Ten » pendouillait sur une poutre de bois. J’ouvris la porte, puis une petite sonnette retentit. Un Yoshi rouge, barbu et un marteau à la main, portant un tablier, m'accueillirent.

Le magasin étais plus grand de ce quelle laissait paraitre de l’extérieur : Sur la gauche, on peut y apercevoir un comptoir, ou le Yoshi s'occupe de la caisse et un mur d'armes tranchantes, comme des épées, des haches et des dagues, qui y font face. Au fond de la salle, caché par une porte de bois, se trouve l'atelier de l'homme. Un escalier, juste au fond d'où se trouve le comptoir, mène jusqu'aux appartements privés du forgeron.

Sanghotten n'avait pas l'air de me reconnaître, et il c'est même demandé pourquoi un enfant serai à la recherche d'une arme ou d'un tout autre outil tranchant. J'ai dû lui rappeler que j'étais son neveu, et il m'a tout de suite pris dans ces bras! Je lui racontai le désastre, lui présenta mes condoléances et lui montra l'échantillon de journal de l'autre jour pour le prouver. Mon oncle était horrifié, puis commença à pleurer. Je ressentais sa douleur, il avait tout de même perdu son seul frère. Je lui est donc expliqué mon plan pour venger mes parents, et il accepta, sans pouvoir m'aider.

Il avait un travail noble, je le sais, et se mettre dans le meurtre d'un roi n'allait pas l'avantager. Il me forgea tout de même une épée, en espérant que celle-ci me permettra d'enfin de me débarrasser de ce qui me ronge, puis me donna quelques pièces d'or. Je m'entrainai un peu sur une quintaine, puis le remercia, et avant de partir, il me rappela que mon arrière-grand-père, Raven, lui avait dit un jour : Écoute les ordres seulement si ce sont les voix de la raison qui les donnent. Guerrier n'est pas qu'un simple métier, c'est un état d'esprit, un art de vivre. J'ai alors découvris à de moment là que je n'étais pas roublard : j'étais un guerrier!

Je parti m'acheter de l'eau et de la nourriture chez Hubert, car j'en manquais depuis mon dernier voyage, et je pense que je vais devoir continuer dans ce lancer, puisque que je n'est aucun moyen de transport à ma disposition. Je sortis de la cité-état, avec une nouvelle arme à la main, et de l'espoir dans le cœur. Sanghotten ma suggérée de contourner mon village, pour ne pas me faire arrêter, et trouver un moyen d'escalader la falaise qui se situe à l'est de celui-ci, là où j'ai marcher. Je lui demandai s’il n'avait un équipement d’escale à me prêter, mais il me dit qu'il était forgeron, pas alpiniste, ce qui me fit bien rire.

J’atteignis la falaise après deux ou trois jours de marches. Je n'avais pas reçu la visite de loups depuis un moment, j'espérais donc que c'était une bonne nouvelle. J’aperçus au loin, juste en dessous du pic de la falaise, une matière difforme, d'une couleur jaune-blanc, qui sembla léviter. Je m'approchai un peu, puis un projectile de plomb, qui sembla apparaître de la chose, fonça directement sur moi!

J’esquivai rapidement l'obus qui chargeait à toute allure, en me déplaçant vers l'arbre le plus proche, est espérant que celui-ci amortisse le choc au lieu de mon front. Il continuait à me mitrailler de projectile, comme s’il voulait vraiment en finir avec moi. Après un moment, il se stoppa, puis je le vis manipuler avec son joujou, comme si celui-ci ne voulait plus m'attaquer. C'était ma chance!

Je courrai et cria comme un déchainé. Je m'approchai de la chose, qui, de plus en plus proche, ressemblait à un Boo jaune. Je pensais que d'après la légende, ils avaient tous éteint. Pourquoi est t'il ici et pourquoi m'en veut'-il autant? J'étais devant lui, prêt à en découdre. Je le frappai avec ma lame, mais celle-ci passa à travers. Je reculai rapidement, car je savais que j'étais dans le beau drap.

Le Boo avait fini de manipuler son pistolet, puis me tira encore dessus. Je bloquai les projectiles avec mon épée, en espérant que celle-ci ne soit pas endommagée. Je n'avais pas l'avantage dans ce combat, mais je viens d'avoir une idée. Je me plaçai face à lui, puis il prit quelques secondes de répits pour ajuster son tir, et tira entre les deux yeux.

J'expulsai ma langue de ma bouche, puis attraper l'obus de plomb. Je le recrachai sur le Boo, en espérant que celui-ci soit surpris et recevant sa propre attaque. Je manquai mon tir, mais j’usai de la surprise pour foncer sur le Boo, en espérant le taper cette fois, mais en vain. Il me regarda avec un sourire sadique, puis me tapa avec son arme sur la tête, et me plongea dans un profond sommeil.

Je me réveillai, un peu plus tard, dans une grotte. Combien de temps avais-je dormi? Je ne voulais pas le savoir. J’aperçus des stalactites pendantes du plafond. Je vis, un peu plus tard, lorsque je retrouvai mes sens, le Boo, avec un objet pointu dans les mains. Il me dit qu'il voulait me faire une sorte de « rituel ». Il me raconta l'histoire de son peuple, et trouvai mes compétences aux combats spectaculaires pour un Yoshi. Je ne savais pas si je devais considérer sa comme un compliment ou une insulte, mais j'avais surtout une priorité : sortir d'ici!

Le Boo pris donc son objet effilé, puis m'ouvra le bras, m'enfonça une pierre scintillante dans celui-ci, avant de me le refermer. Je souffrais énormément, et il me raconta que j'étais rendu à son contrôle, mais je n'est pas gober son histoire. Il raconta alors, avec rage, que cette pierre envoi un message du nerf jusqu'au cerveau, et donne à celui-ci à qui la pierre un pouvoir de contrôle presque parfait sur son porteur. Vous savez les démons farceurs de tous à l'heure qui condamne les gens? Et bien je pense que finalement, je suis devenu aventurier moi...

Il avait rajouté des faits, mais je ne le crû pas pour autant, mais lorsqu'il me dit de me lever, je sentis mes jambes s'élever, sans ma volonté, comme par enchantement. Il avait raison : j'étais devenu son pantin! Il me dit qu'il s'appelait Spoo, et c'était un sergent de la Rainbow Strike. Je savais que j'avais déjà entendu ce nom quelque part! La légende que je vous parlais un peu plus tôt, j'étais juste devant l'un de ces survivants. Jamais un historien n'aurais pu être aussi proche, sans quoi il ne serais plus de ce monde...

J’essayai de lui faire entendre raison, et je lui parlai de ma famille et qui leur étais arrivé, mais il ajouta qu'il n'y avait rien à faire. Je lui proposai donc un marché : il m'aida dans mon problème, et j'allais faire de même pour lui. Je m'attendais surtout qu'il me crache au visage, mais il avait l'air d’accepter l'offre, ce qui ma redonnée espoir.

Je réussis tout de même à me lever, mais ce mal de tête me faisait encore souffrir comme mon bras. Nous sortîmes donc du repaire et Spoo m'expliqua qu'il contrôlait que certains de mes mouvements. Ma volonté, elle, était beaucoup plus puissante que sa pierre, ce qui me permit d'avoir toujours en tête la promesse que le Boo jaune m'a faite : venger Papa et Maman!

Nous dûmes traverser les souterrains de la grotte, donc descendre encore plus bas, puis ressortir par les catacombes à des kilomètres plus loin. J'ai l'impression que mon maitre, si je peux l'appeler ainsi, n'aime pas trop la lumière du jour. Je n'est jamais vu son visage touché par les rayons de soleil et je pense que comme créature de l'ombre, cela pourrait le désavantager. Spoo me donna la lampe et m'obligea à avancer le premier, probablement pour sauver sa peau si une bête venait à montrer le bout de son nez, ou tout simplement me permettre de me diriger, puisqu'il possède la vision nocturne. Comme quoi mon maitre peut aussi se montrer bienveillant.

L'humidité se faisait sentir à chacun de mes pas. La roche était très humide et froide et l'eau dans laquelle mes pieds trempaient me donnait des engelures. J'ai conseillé à Spoo d'arrêter quelques moments pour réchauffer mes pieds, mais celui-ci m’annonçait toujours que c'était une perte de temps. Sans trop me questionner, j'ai dû continuer sans ronchonner. La seule chaleur que je ressentais était celle de la lampe. Sa chaleur me procurait la force que j'ai besoin pour affronter les frissons de la caverne.

C'est un peut plus tard que j'ai découvert quelque chose agripper à ma jambe, puis j'ai eu un peu mal à la tête et mal à la jambe droite. Je là releva pour remarquer qu'un petit poisson rouge et blanc, avec de petite lèvre pulpeuse, c'était agrippé à moi. J'ai alors compris : ça voulait me faire du mal, ça voulait boire mon sang et ça voulait me tuer! D'autres arrivaient dans ma direction. J'ai essayé de l'enlever, mais je perdis l'équilibre et tomba dans l'eau.

J'ai essayé de crier à l'aide, mais en vain. J’allai mourir dévoré par ces petits poissons. Mais soudain, j'entendis une détonation, puis le poisson lâcha ma jambe et flotta à la surface : Spoo venait de me sauver la vie. Sans même me faire un regard de satisfaction, il pointa son index et son majeur vers moi, puis vers l'avant. Sans hésiter, mes jambes sortirent de l'eau, j’attrapai la lanterne et continua hors de l'eau, vers le tunnel. Spoo m'expliqua que c'était des Cheep Cheep, de petits poissons qui se nourrissent du sang des gens jusqu'à ce qu'il s'évanouit. Les plus gros d'entre eux peuvent même dévorer un homme d'une bouchée!

Depuis l'attaque, Spoo m'évita de mettre mes pieds dans l'eau. J’apercevais, au fond de la rivière souterraine, des cadavres de voyageurs imprudents, dévorés et sucer le sang jusqu'à la dernière goute par des Cheep Cheep. Il y en avait partout et plus je les regardais, plus j'étais répugner. Le Boo jaune prenait un plaisir à rire de cette situation. J'aperçus des rapides après quelques minutes et finalement, j'ai remarqué que nous étions sur le haut d'une cascade!

En dessous de nous, un petit lac souterrain entouré d'un sol un pierre. C'est alors que Spoo me plaqua au sol, et activa son intangibilité. Un ÉNORME Cheep Cheep, tout mauve, sauta hors de l'étendue, et cracha une énorme quantité d'eau dans notre direction. Lorsque ce fut fini, le tunnel était beaucoup plus gros : le poisson avait forcé la roche de par son torrent! La grotte commença à trembler, puis s’éboula, bloquant le passage. On était cerné..!

Spoo se dirigea en direction du poisson et sans ma volonté, j'ai dû le rejoindre. Il avait une idée et je le sentais. Il n'est pas du genre à foncer sans réagir et je l'avais remarqué lors de notre combat. Il me demanda d'attaquer la créature, et il s'occupera de me couvrir. Je n'aimais pas trop l'idée de prendre les coups le premier, mais je ne pouvais rien en retour. Je dégainai mon épée et je fonçai dans l'action, au péril de ma vie.

Le Cheep Cheep n'arrivait pas à esquiver ma lame due sa grosseur et l'espace restreint qu'occupe l'eau où il peut se déplacer. La priorité de Spoo était surement de le découper en deux, puisque mon épée tourna comme un moulinet. J'ai infligé quelques égratignures au Cheep Cheep, mais chaque coup porté ne m'avantagea en rien, comme s’il était protégé par une armure. Bien sûr, Spoo, n'ayant rien remarqué, continua à me faire porter des coups à l'énorme poisson.

J'ai essayé de l'avertir, mais il était dans une sorte de frénésie; il était hors de la réalité et c'était impossible de lui en faire partir. La poiscaille plongea finalement dans l'eau après lui avoir porté mes coups. J'ai essayé de reculer, mais c'était impossible! Spoo tira quelques projectiles dans l'eau : il voulait encore de la bagarre. Soudain, le poisson sauta hors de l'eau et m'avala tout rond. J'étais pris au piège...

J'étais pris dans l'estomac de la bête. On y voyait clairement la cage thoracique, à cause de la lumière qui rentre par les branchies. Le sol était mou, humide, gélatineux, sale et puant tout comme les murs. À l'intérieur, des cadavres rongés d'humains qui ont probablement subi le destin que je vais aussi avoir. J'ai bien essayé de taper les parois, mais tout ce qui tombait, c'était de la croûte. J'abandonnai espoir. Je ne pourrai jamais sortir d'ici.

Soudain, un faisceau de lumière émana d'un trou qui n'était pas là d'habitude, puis j'ai compris. Spoo avait tiré exactement à l’endroit où j'ai cassé la croute du Cheep Cheep. Sa carapace se trouve à l'intérieur, voilà pourquoi je n'ai pas pu le blesser. Sans hésiter, je repris espoir, puis fonça; non pas hors du monstre, mais sur ces parois pour lui, brisez la coquille. Si je ne le neutralisait pas, d'autres vivront un destin tragique et ne trouverons jamais la paix. Il m'a fallu une vingtaine de minutes, mais moi et le Spoo avons débarrassé cette grotte des abominations de cet énorme poisson, devenu comme ses repas, un cadavre.

Quand je sortis de l'eau, j'étais tout mouillé et puant. Spoo, n'ayant aucun odorat, n'a rien remarqué. Mais moi, cela me dégoutait et j'ai dû continuer comme cela juste qu'à notre arrivée. Des escaliers de pierres informes montaient jusqu'à une trappe de bois; nous étions donc dans un tunnel souterrain, remontant vers une habitation. Spoo m'expliqua qui connaissait l'origine des tunnels, qu'il avait utilisés lors de l'assaut de la Rainbow Strike. Quand j'ouvris la porte, j'étais terrorisé!

Des corps pendouillaient de cordes en piteux état, des toiles d'araignées un peu partout, de vielles armures couvertes de rouilles et des courants d'air anormaux. Comme s’il avait lu dans mes pensés, Spoo m'informa que c'était une crypte du cimetière qui menait à Waquer, un village pas très loin dans lequel je passerais la nuit, puisqu'il n'a pas besoin de dormir. Je marchais à la pointe des pieds pour ne pas marcher sur le cadavre. Je ne voulais pas réveiller les damnés, même si je savais qu'il était déjà mort...

Alors que nous sortîmes de la crypte de marbre, j'en profitais pour définir où j'étais : des arbres différents de ceux qui sont près de Fanata, probablement des saules pleureurs, encerclaient le cimetière. De gros nuages noirs flottaient au-dessus de nos têtes, donnant une ambiance glauque, surtout que nous étions la nuit. Des tombes gisaient un peu partout, la plupart étaient vieilles, poussiéreuses et une grande quantité de mousse poussaient sur l'une d'elles. Mais le plus affreux, c'était le bras, squelettique et froid, qui m'agrippait la jambe.

Spoo essaya tant bien que mal de m'aider à sortir de ce piège, mais le bras était trop puissant. Une tête squelettique, celle d'un Koopa, émergea du sol. Un skelerex! À ce moment, Spoo me lâcha, de stupéfaction. Je n'est pas compris pourquoi, mais j’allai bientôt le savoir. Spoo nomma le skelerex, Fyrus et celui-ci répondit à Spoo par le nom de mon maitre. J'ai alors compris qu'il se connaissait. À ce moment, Fyrus sortit du sol au complet, puis m’étrangla avec son bras.

Il cria que s’il ne se rendait pas, il allait me tuer et me faire subir le sort qu'il avait vécu. Spoo lui demanda ce qui était arrivé pour devenir ce cadavre : Fyrus était un Koopa au service de la lumière et de sa reine. Alors que la Rainbow Strike envoya son assaut, il fut son possible pour arrêter les Boo de s'approprier la puissance grâce à ces armes magiques. Fyrus en avait arrêté plusieurs, mais il était maintenant essoufflé. Spoo lui donna le coup final, causant sa mort.

Alors qu'il sombrait sous la cape obscure de la mort, la déesse Koopa lui apparu, racontant que son âme, bien quelle a été infecté par l'ombre depuis des années, n'ai pas totalement éteinte. Il avait une nouvelle chance de vivre. Fou de joie, il ouvrit les yeux et se retrouva sous la terre. Alors qu'il essaya d'en sortir, il ne sentait plus son cœur battre, ni son sang couler dans ces veines. Il était devenu un mort-vivant; un monstre obscur; un squelette.

Profitant de l'histoire de Fyrus, Spoo tira un projectile directement sur le genou du Skelerex, faisant lâchez sa prise. J’essayai de fuir le plus loin possible le monstre, malheureusement, je dégainai mon arme et plaqua mon ennemi avec. Il reçut le coup par surprise, et sortit son épée pour essayer de m'attaquer. J'esquivai les coups tant bien que mal, tandis que Spoo tira ces balles de plombs. Par contre, pour un mort, Fyrus était plutôt rapide : chacune de nos attaques le ratait, et il essayait toujours de nous porter le coup de grâce.

Ma faiblesse arriva finalement : J'avais tellement combattu sans pouvoir me reposer que mes coups frappèrent comme une plume. Spoo tira sa main vers moi, puis la rétracta. À se même moment, mon corps tout entier se rapprocha du Boo. Il m'informa qu'il brisa notre lien quelque temps, pour que je puisse me rendre jusqu'en ville. Si jamais je fuyait ou informa aux mages blancs de son retour, il jura de me le faire payer. Avant de partir, il me promit de me retrouver demain matin. Je fuis alors, vers Waquer, laissant mon ami dans son combat.

Cela m’étonnait beaucoup de voir Spoo briser ce qui nous reliait. Me faisait'-il confiance à ce point? Je ne le savais pas, mais j'attendrai sa réponse... Je ne voulais pas le brusquer avec cela. J’aperçus soudainement de la fumée flotter dans les airs, recouvert d'une lueur dorée. J'étais sur le bon chemin. Quand je m’approchais un peu plus, la terre et l'herbe laissaient place à un trottoir de pavé informe. Puis, à l'entrée, deux gardes me dévisagèrent...

Je marchais la tête basse, pour ne pas attirer l'attention des deux hommes qui me fixait. Soudain, l'un d’eux mit sa main sur mon épaule, puis me souhaita la bienvenue, d'un ton poli. C'est à croire que les méfaits de la famille ne c'étais pas rendu directement en ces lieux. Entré dans ce village, je demandai à une femme, qui passait par là, la direction de l'auberge la plus proche. Elle me proposa le Coton déchiqueté. Je la remerciai, puis je partis.

Waquer était magnifique, et même plus que Fanata : des maisons de béton, soutenu par des fondations de bois et recouvert d'un lit de paillis, décoraient ce village d'une ère médiéval. Les trottoirs, comme celui que j'ai emprunté, étaient du même béton que les routes. Par contre, celles-ci étaient plus droites, pour ne pas faire bondir les roues qui y roulaient. J’aperçus aussi quelques stands de marchandage, qui était recouvert d'un rideau, pour indiquer qu'il était fermé. Après quelques minutes, j'aperçus le Coton déchiqueté.

Il y avait quelques tables en bois au milieu de la salle. De petits tabourets autour des tables et du comptoir. À gauche de ce celui-ci, un escalier menant à la chambre. En entrant, l'aubergiste me salua, et me demande si je voulais une chambre. Il avait surement vu mes poches sous les yeux et l'air trapu que j'avais. Par contre, la couleur de mon or l'obligea à me donner une clé, puis me souhaiter une bonne nuit. Je lui donnai l'argent, puis regarda l'étiquette sur la clé : 118. En clair, au premier étage, la chambre 18.

En montant l'escalier, j'ai pu faire un rapide coup d’œil sur le premier étage : C'est un long couloir horizontal, délimité par des escaliers. L'un d'eux montait vers le haut, tendis que l'autre descendit vers une porte. Un écriteau marqué « Client interdit » pendouillait sur une corde, accroché par un clou. Toutes les chambres portaient un numéro de 111 à 119. J'y trouvai facilement la mienne. Un lit en bon état dans le coin de la chambre, juste en dessous d'une fenêtre visant sur le trottoir. Sans me poser de question, me tombai sur mon lit et m'endormit.

Le lendemain, je me sentis plus fort que jamais! Le soleil c'était levé avant moi, et brillait de tous ces rayons sur le petit village de Waquer. Je me fit couler un bain pour y enlevé cette odeur de poisson pourris qui me collais à la peau, pris mes affaires, puis descendit à l'étage pour prendre le petit-déjeuner. Je pris une place devant le comptoir, à côté d'un kamek si sirotait tranquillement son café du matin. L'aubergiste m’offrit une assiette d’œuf avec des rôties. Ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé de quoi aussi bon! Lorsque j’eus fini, je remercie l'homme, donna ma clé de chambre, puis parti à la recherche de mon ami.

En sortant du bâtiment, un énorme son frappa mes tympans. Le clocher de l'église était la source de tout ce vacarme. Je me suis dit que ça ne me ferait pas de mal si j’allai prier un peu pour mes parents. À l'intérieur, des vitraux représentant la catastrophe de notre monde y étaient affichés. Papa me racontait souvent cette histoire. Je vis plusieurs personnes priées, sans pour autant savoir pour qui. Je n'est pas voulu en savoir d'avantage : c'est très impoli. Même pour des brigands, mon père m'avais appris la politesse. Je m'assit sur l'un des bancs, demandant à Dieu si mes parents étais en sécurité.

Lorsque j'eus fini, un mage blanc vint à ma rencontre. Quelques gouttes de sueurs coula de mon front... Il était heureux de voir un enfant comme moi prier notre Dieu. Je lui expliquai que mes parents étaient morts il y a quelques jours. Il me dit que les morts n'oublient jamais ceux qu'ils aiment et sont toujours là pour les aider. Je le remercie, puis prit la porte vers le cimetière, tous en me posant des tas de questions. Est-ce mes parents qui ont empêché le loup, le Cheep Cheep et Fyrus de me tuer? Sont-ils vraiment en train de me protéger? J'avais du mal à croire cela possible, mais on ne sait jamais...

J’arrivai finalement au cimetière, sans pour autant trouver la trace de Spoo. Qu'est-ce que' y lui est arrivé? J’essayai de l'appeler à mainte reprise, quand soudain, mes jambes prirent la direction de la crypte. Je n'étais pas inquiet : c'était probablement mon maitre qui me dirigea vers lui. Lorsque je fus arrivé, j’aperçus Fyrus et Spoo, en pleine forme. Il avait surement guéri leur blessure, mais pourquoi il ne se battait pas?

Spoo m'informa que le putride, comme il aimait bien appeler, était maintenant un de nos alliés. Il nous saura surement utiles, d'après mon maitre. Maintenant, notre objectif sera de ce rendre en territoire maléfique, près de Noxus, pour y trouver un peu d'argent. L'épée du skelerex étais en très mauvais état et il lui faudrait donc une autre. Allé à Noxus ne me disait rien de bon, mais malheureusement, je ne peux pas m'y opposé.

Mais le pire, c'est qu'ont nous allons devoir traverser tous Valoran au complet! Noxus se trouve à l’extrême ouest du continent, tandis que nous sommes proches de Demancia, qui est complètement à l'est. J'ai proposé à Spoo si nous pouvions acheter une carte de la région pour nous diriger. Il hésita une seconde, comme quoi il ne voulait pas que je gaspille mon or, mais Fyrus si opposa : une carte nous sera utile pour notre voyage. Comme il avait le désavantage dans ce débat, il m'obligea à chercher une carte à Waquer.

Le village était beaucoup plus mouvementé depuis hier soir : les kiosques étaient de nouveaux ouverts et plusieurs marchands crièrent fort dans l'espoir d'avoir un client. Les enfants jouaient au ballon dans les rues. Un cartographe attira mon attention et me proposa quelques cartes. Je lui demandai plutôt une pour Noxus et tous de suite, il me banni de son stand. Il avait probablement peur de me donner une carte vers les contrées obscures. Finalement, je repartis bredouille vers le cimetière.

Alors que je leur expliquais la situation, Spoo commença à rire de moi, à cause de mon plan raté. Soudain, j'ai eu une idée : la ruse. J'avais encore quelques astuces roublardes sous ma manche que je pourrais les utiliser pour nous sortir de ce problème. J’expliquai donc mon plan à mes deux compères, puis Spoo désactiva le sort qui nous liait, pour me laisser pleinement le contrôle de mes aptitudes. Je déposais mon épée en face de mes compagnons, car elle me sera trop encombrante, garda ma dague pour me défendre, puis prit la direction de Waquer à nouveau. Mais cette fois, j'aurais cette carte!

Comme je savais que passer par la porte principale allait m’amener directement en taule, j'escaladerais un mur des remparts derrière le stand pour voler la carte. Le mur mesurait plusieurs mètres de haut et j’aperçus quelques briques en mauvais état, me permettant d'escalader cet obstacle. Certaines personnes auraient eu besoin d'un matériel pour monter ce mur, mais j'avais appris ces techniques de mon père. J’arrivai finalement sur le haut des remparts, où je pourrais établir ma stratégie. Le seul petit truc que je n'avais pas pensé, c'est qu'il y aurait des gardes sur les murs.

Je devais surtout ne pas me faire repérer. Dans l'autre cas, les renforts arriverais pour me dégager de la muraille, ou pire : me mettre illico presto derrière les barreaux. Je sautai hors du rempart, puis atterrie dans une botte de foin un peu plus bas. Le saut étant très discret, j'attirai l'attention de personne. Je mis mon oreille sur la porte pour essayer de capter quelques sons de l'intérieur. Aucun bruit... Le marchand devait être occupé avec un client, c'était donc ma seule chance! J'ouvris la porte pour découvrir ce qu'il y avait de l'autre côté.

Plusieurs parchemins vides étaient sur une table. Cel écrite était soit dans des boites en forme de cylindre, d'autres accrochés sur un support. C'était un vrai fouillis : trouver cette carte allait être plus difficile que je l'aurais cru. J'ouvris les tubes à la recherche de la carte, chercha dans les coffres, mais en vain. Soudain, j'entendis un bruit à l'autre bout de la pièce. Un homme, celui qui n'a pas voulu me vendre la carte, un petit couteau à la main, ouvrit la porte en affirmant que j'étais un hérétique et qu'il devait me tuer!

Je m'armai du cylindre que j'avais dans les mains, puis me mis en position de défense. Cette arme, si on peut appeler ça une arme, ne me saura d'aucunes utilité, mais elle est assez dur pour bloquer ces coups. Je bloquai et esquiva quelqu'une de ces attaques. Tous ces coups étaient lents et puissants. Il me prenait vraiment pour un adepte du mal qui mérite que la mort. Mais je ne sortirais pas de ce combat sans cette carte! Malheureusement, je tombai sur le dos, à l'opportunité de mon adversaire.

Mon heure était venue, je n'avais aucune chance de fuir, j'étais pris au dépourvu, et le marchand allait m'envoyer en tombe. Puis je pensai à mes parents, tout le plaisir et la joie que nous avions lorsqu'ils étaient en vie. J’allai enfin les rejoindre aux cieux, et revivre la vie que j'avais avant avec Papa et Maman. Et puis, je n'est jamais voulu être aventurier. Peut-être que cette mort se débarrassera de mon fardeau. Je fermai les yeux, rêvant à ce que pourraient être le paradis et ma nouvelle vie, quand une voix très familière vint à mes oreilles :

Ton séjour ici n'est pas fini mon fils. Tu es né pour être un héros, le plus grand que ce monde aura connu. Sache que nous avons toujours été là pour te protéger, même quand nous étions en vie. Mais ton aventure avec Spoo et Fyrus sera parsemée d'embrouille, de discorde et de défi. Ces deux légendes seront de précieux amis en qui tu devras trouver confiance. Ta mère et moi sommes fiers d'avoir donné vie à un garçon qui suivra la voie de la paix et du bonheur, à celui du vol et du malheur.

Le mage avait raison, mon père à toujours été là pour me protéger, mais contre ce marchand fou qui été devant moi, m'avait-il permis de vivre quels jours de plus. En ouvrant les yeux, je vis le vendeur sur le sol, tandis qu'un squelette ce défoulait à l'épée sur son corps. Spoo me tendit la main, puis dit : « Tu as trouvé la carte? ». En me relevant, grâce à son aide, je répondis : « Tu as vu le désordre par ici! Impossible de trouver cette foutue carte! » Au même moment, on entendit des miliciens venir vers nous

« Disons qu'on à... », dit Fyrus tout en bottant le corps du vendeur « ... Mit le feu dans la baraque ». Il me fit un grand sourire. « Bravo, maintenant on a beaucoup moi de temps pour trouver le plan. », criai-je. « Pas si on se débarrasse des gentils », dit Spoo avec le sourire aux lèvres. Je n'aimais pas trop cette façon de procédé, mais si c'était notre seule chance de sortir indemne... « Filo, tu t'occupes de trouver notre carte. Le putride et moi, on se charge des troupes. », dis mon maitre en dégainant son arme. « Je t'est dit de ne pas m'appeler comme ÇA! », dis le Skeletrex.

J'avais beaucoup moins de temps maintenant, je devais donc faire vite. Le vendeur n'étant plus en état de revendre ces cartes, je mis dans mon sac celles qui ne serviront à rien. On pourra toujours en avoir besoin ou les revendre. Finalement, je trouvai ce que je cherchais. « J'AI LA CARTE! », hurlai-je à mes copains. « Mais attends... » dis Spoo, avec un rire hystérique. « ... Ça fait si longtemps que je n’ai pas tué des gentils. Ils sont aussi faibles qu'avant. HAHAHAHA! ».

Quand je regardais dehors, je confirmai ce que Fyrus voulait dire par mettre le feu à la baraque : des dizaines de maisons étaient avalées par les flammes, tandis que plusieurs hommes rentraient et sortaient pour sauver femmes et enfants qui était à l'intérieur. J'aurais voulu aider ces gens, mais Spoo me poussa hors du village, tandis que celui-ci était la proie des flammes. Je n'est eu que quelques secondes pour ramasser la dague du cartographe : elle me sera probablement utile et surtout meilleur que mon couteau de fortune.

« On doit aider ces gens! », dis-je hors du village, maintenant devenu champs de flammes. « Et pourquoi... », dit Fyrus « Probablement pas pour nous couvrir d’éloge. ». Le sarcasme de mon compagnon de mentait pas, malheureusement. J'espère que mes parents ne regardent pas la scène, mais les morts ne dorment jamais...

Fyrus garda un grand moment de silence pendant notre trajet : ce qu'il avait ne lui ressemblait pas, et il avait probablement mal à l'intérieur. J’essayai de le réconforter, mais sans succès. Depuis des années Fyrus protégeais les plus faibles et en quelque heure, même s'il avait fait volontairement, il en avait tué des milliers. Il avait agit sans réfléchir; son mal intérieur avait pris le dessus et j'ai peur de le voir perdre son bon coté pour toujours.

Nous nous arrêtions donc le plus loin possible de Waquer, pour nous y reposer un peu et observer la carte. Il fallait traverser l'énorme marais de Kaladown, puis l'institut de la Guerre, avant d'arriver finalement à Noxus.

Spoo estima quelques semaines de marches, qui bien sûr, pour lui, signifiaient sans dormir. Moi, je dis plutôt un mois, ce qui me découragea encore plus. Je prie le temps pour manger un petit casse-croute avant de commencer notre marche en direction de Noxus. Un trajet vers les routes marchandes nous permettras d'acheter de quoi subvenir à notre mois de marches. Mais qui dit routes marchandes dit voleurs, pilleurs et maraudeurs...

« Pensez à bien cacher vos bourses. », lança Spoo « Plus elles seront bien caché, plus on aura de temps avant qu'ils nous fassent la peau ». Je n'aimais pas les derniers mots que mon maitre à prononcer, mais ce n'étais pas faux : tandis que moi et mes parents ne fessait que voler, certains vont tuer pour récupérer le biens des autres. « Aussi, comme je ne peux cacher mon or à cause de mon apparence translucide... » dit le boo en m'envoyant sa bourse « … Fino, tu t'occupe de mes sous ».

« Tu me fais vraiment confiance? » J’attendais cette réponse depuis le jours où il m'a libéré. Peut-être que enfin, je serais débarrassé de cette pierre de contrôle. « Non », dit Spoo, avec le grand sourire « mais Fyrus est trop maigre pour cacher quoique ce soit »! « Au pire, prend aussi ma bourse, mais tâche de ne pas la perdre », dit Fyrus en me donnant la sienne. L'or de mes deux alliés était maintenant ma responsabilité : Je n'aime pas trop ça.

Ça me déçoit que Spoo ne me considère toujours pas comme un ami. Pour lui, je ne suis qu'encore un larbin bon à faire que ce qu'il lui plait. J'aurais dû prendre l'occasion pour avertir les gardes de sa présence ou.... Non! Je ne veux pas me résigner à haïr Spoo juste pour ça. Il est peut-être un gros bouseux, mais pour moi, c'est un ami! Et personne ne devrait se disputer contre un ami. J'étais tout de même fâché et j'évitai donc le plus possible de communiquer avec lui... Je passais pas pour autant mes temps seul, j'avais Fyrus en ma compagnie. Spoo n'avait pas vraiment l'air de porter attention sur le fait que je ne lui adressait plus la parole. On passa de village à l'autre, revendant au plus cher possible

Puis, un moment, alors que nous continuons, plus rien. Aucun traces de marchands, de carrioles, de cheval, n'y même de piétons. Serons-nous dans un quartier dangereux de la route? « J'aime pas trop ça », dit-je, « On voit des saltimbanques depuis le début du voyage, et d'un coup, tout est calme ». « On est probablement près d'un village ou d'une ville. », dit Spoo, « À quoi bon rester à la route si on peux vendre ses babioles auprès des grandes villes ».

« Devrions-nous faire garde aux attaques opportunistes? », demanda Fyrus, qui dégaina son épée en regardant de gauche à droite. « Non! », déclara Spoo d'un ton moqueur, « J'vous jure qui n'a pas de quoi s'inqui... Haa! » Mon maitre vient de ce faire attraper par un liane magique, sortant d'un buisson, avant de ce faire attirer vers son origine. C'étais trop rapide, et à cause de cette foutu pierre de contrôle, je n'est rien pu faire. Fyrus sauta sur le buisson en le piétinant, mais alors que celui-ci était devenu qu'un résidu de feuille, la liane et Spoo avait déjà disparu.

Soudain, mes jambes se prirent à mon cou et se dirigea en une direction inconnu. Je ne courra que quelques secondes, puis mes mains attrapa un objet en métal sur le sol : le pistolet de Spoo! Que lui était-il arriver?


Dernière édition par Silverwolf le Lun 28 Nov - 19:13, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
fyrus66

fyrus66


Messages : 11
Date d'inscription : 14/02/2011
Age : 26
Localisation : Québec

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeVen 25 Fév - 22:54

Moi aussi je veux etre dans ton histoire silver!! Surprised
Revenir en haut Aller en bas
Silverwolf

Silverwolf


Messages : 239
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 27
Localisation : Derrière vous, prêt à mordre

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeSam 26 Fév - 1:28

bon... je vais devoir faire de petite modif, mais oui, tu pourra participer. Demande moi juste, par un message privé, les info sur la rencontre (ou, quand, pourquoi et etc.)
Revenir en haut Aller en bas
fyrus66

fyrus66


Messages : 11
Date d'inscription : 14/02/2011
Age : 26
Localisation : Québec

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeSam 26 Fév - 11:41

ok masi dit moi comment
Revenir en haut Aller en bas
Skullking
Admin
Skullking


Messages : 232
Date d'inscription : 03/12/2010
Age : 28

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeSam 26 Fév - 12:14

Background de Filonest Skullkingseal


Rien d'autre à dire sur ton background Silver. Ha si, fait attention aux fautes qui trainent ^^.


PS : pour ceux qui sont pas au courant, le logo c'est pour dire que c'est ok ^^
Revenir en haut Aller en bas
https://endofmushroom.forumgaming.fr
Sporefan1

Sporefan1


Messages : 150
Date d'inscription : 21/01/2011
Age : 27
Localisation : In my boat.

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeSam 26 Fév - 12:54

Je trouve qu'un logo fait toute la différence.
Revenir en haut Aller en bas
Spirit-Koopa

Spirit-Koopa


Messages : 26
Date d'inscription : 05/12/2010

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeSam 26 Fév - 13:23

J'avais déjà lu le début, mais je continuerai quand j'aurai le temps. 1youh
Revenir en haut Aller en bas
fyrus66

fyrus66


Messages : 11
Date d'inscription : 14/02/2011
Age : 26
Localisation : Québec

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeDim 5 Juin - 12:06

jpeu pu arreter de lire O.O
Revenir en haut Aller en bas
Silverwolf

Silverwolf


Messages : 239
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 27
Localisation : Derrière vous, prêt à mordre

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeLun 28 Nov - 19:14

Encore un suite (elle est longue celle-là). Nos héros vont faire le tour du monde et on découvre un coté... maléfique chez Filonest
Revenir en haut Aller en bas
Sporefan1

Sporefan1


Messages : 150
Date d'inscription : 21/01/2011
Age : 27
Localisation : In my boat.

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeMar 29 Nov - 1:02

Yeah du nouveau. Ça començast à faire un bout que quelqu'un avait posté quoi que ce soit sur les section disponibles au membre ordinaire.
Revenir en haut Aller en bas
Skullking
Admin
Skullking


Messages : 232
Date d'inscription : 03/12/2010
Age : 28

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeMar 29 Nov - 16:25

En fait ça fait longtemps aussi dans la section invisible >.>


Silverwolf a écrit:
on découvre un coté... maléfique chez Filonest
C'est un yoshi, il est forcément maléfique pac2
Revenir en haut Aller en bas
https://endofmushroom.forumgaming.fr
Silverwolf

Silverwolf


Messages : 239
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 27
Localisation : Derrière vous, prêt à mordre

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeMar 29 Nov - 16:40

Ah! La ferme! pac2
Revenir en haut Aller en bas
Sporefan1

Sporefan1


Messages : 150
Date d'inscription : 21/01/2011
Age : 27
Localisation : In my boat.

Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitimeMer 30 Nov - 21:03

Ça f'sait lomptemps skull. Donc salut à toi. Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Background de Filonest Empty
MessageSujet: Re: Background de Filonest   Background de Filonest Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Background de Filonest
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Filonest, Le yoshi solitaire
» Background de Fyrus
» Background de Tarish
» Le background de Nukiaz

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Partie RP :: Backgrounds-
Sauter vers: